rafffffa

(source : @RafaelNadalFC)
> Voir la ( VIDEO ) du retour de Rafa

Pour ceux qui veulent voir un photoshoot pas terrible et assez kitsch c'est ici :

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Rafa dans l'avion avec une fan ( PHOTO )

Bon j'ai oublié de vous mettre deux vidéos que Rafa a posté sur son tout nouveau compte YouTube (Enfin!), juste avant de prendre l'avion pour rentrer chez lui. En gros il dit qu'il est en route pour l'Espagne, qu'il a passé deux belles semaines. Qu'il est satisfait de son travail, et cela malgré la défaite.

Version Anglaise :


Version Espagnole :



Euh ouais ?

L'Equipe : Sophie DORGAN, à Melbourne

Rafael Nadal vous dit « Good morning everybody ». Le trophée dans les bras, Novak Djokovic vous lance aussi «Good morning». Il est 1h55' ce lundi 30 janvier et les deux hommes viennent d'écrire une nouvelle page de l'histoire du tennis. Après 5h53' de combat, le match le plus long de l'Open d'Australie, le numéro 1 mondial vient de terrasser (5-7, 6-4, 6-2, 6-7 [5], 7-5) l'Espagnol. Et le Serbe résume bien la situation : « Ce soir, nous avons fait l'histoire. Malheureusement il ne peut pas y avoir deux vainqueurs. » L'un remporte son cinquième titre du Grand Chelem, l'autre gagne le respect et les deux hommes se confondent dans un même effort extrême.

Si le dépassement de soi caractérise le champion, Novak Djokovic et Rafael Nadal explosent toutes les limites mentales et physiques. Mené 4-2 au cinquième set, le Serbe trouve encore des ressources pour éteindre un Majorquin en feu après avoir sauvé trois balles de break d'affilée à 4-3 au quatrième set. Malmené pendant près de quatre sets, le Majorquin en appelle à l'énergie du désespoir pour sortir des coups venus d'ailleurs. Et c'est bien le fil du match. Un match venu d'ailleurs.

Un vainqueur, deux champions
Après 4h50' de combat en demi-finale contre Andy Murray, Novak Djokovic se surpasse pour oublier la fatigue et la douleur. La tête tient les jambes et son jeu plus fluide que son adversaire lui permet de rouler plus longtemps sur la réserve d'essence pour finir par un coup droit gagnant. Rafael Nadal n'en peut plus et ne peut que regretter ce passing de revers "facile" à 4-2 (30-15). Et encore cela peut s'excuser après 5h53' de match... Il a tout donné jusqu'à la dernière goutte de sueur. Lors de la cérémonie de remise du trophée, il s'assoit sur le filet, il ne tient plus debout, mais il reste digne.

L'Espagnol vient de perdre une septième fois d'affilée contre le Serbe, mais il se rapproche et efface une partie de ses complexes d'infériorité. Avec courage, le libéro s'est transformé en avant-centre pour faire trembler le numéro 1 mondial. Mais Novak Djokovic est un roc. Depuis un an, il marche sur l'eau et ce n'est plus un miracle. Le Serbe confirme sa mainmise sur le circuit. Après son 57e point gagnant, il peut s'écrouler sur la Rod Laver Arena, exulter, hurler sa joie, s'arracher le tee-shirt puis aller se recueillir sur sa chaise. Il est tout à la fois : la rage de vaincre et la force tranquille.


POINT DE VUE INUTILE :

Je n'ai malheureusement pas pu voir la finale d'aujourd'hui. D'abord par crainte, puis par obligation personnelle. Cependant je pense qu'il faut que je vois cette finale dès demain pour m'assurer de ce que j'ai pu lire ce soir. Que le "Rafa a peur de Djoko" n'est plus qu'un mythe. Qu'il n'est plus question de ça, mais d'un superbe match perdu par un magnifique joueur face à un autre, qui a su faire la différence.

Physiquement Rafa va avoir du mal à récupérer ca c'est sur. On peut le voir, tout comme Novak, tenter de se maintenir sur leurs jambes pendant la cérémonie. Mais quelle douleur.
Cependant je pense que dans la tête de Rafa c'est plus clair, les nuages grisâtres qui traînaient dans son esprit s'en vont progressivement. Il voit une porte de sortie, une fin, une victoire face à Djokovic qui n'est pas passée loin.
Alors forcément ça ne peut être que positif, et de bonne augure. Alors laissons le temps faire les choses, laissons la saison se poursuivre. Mais une chose est sure, la prochaine c'est la bonne.



"Je dois simplement l'accepter. Nous avons joué un grand match, offert un grand show. J'ai apprécié d'être un acteur de cette rencontre. Je voulais gagner, bien sûr, mais je suis content de ma performance. J'ai eu mes chances contre le meilleur joueur du monde. Pendant longtemps au cours de ce match, je n'ai pas joué moins bien que lui. Je suis satisfait de ma mentalité aujourd'hui et je suis donc content de ce début de saison 2012. J'ai eu une grande chance de mener 5-2 au 5e set. J'avais ce passing-shot facile sur le revers. Je l'ai raté. Mais dans le même temps, je m'étais retrouvé à 4-3 et 0-40 contre moi au 4e set. En 2011, je n'avais pas été capable de produire un tel niveau de jeu. Je pense être sur la bonne voie." via Eurosport

"Cela prouve que j'ai été capable de produire du très bon tennis contre les meilleurs joueurs du monde en ayant parfois des moments difficiles. Pour moi, 2008 (Wimbledon) était plus spéciale. Mais je comprends que le match d'aujourd'hui est très particulier et que c'est un match qui restera dans ma mémoire pendant longtemps pas parce que j'ai perdu, mais à cause de la façon dont nous avons joué. Donc, oui, je suis fier d'avoir joué ces deux grands matchs." via Eurosport

> Bouts traduits de la conférence

Match :
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Cérémonie :
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Conférence :
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( Gallerie Fb AO)

VIDEOS :
( Speech ) ( Shoot of the day )

PRESSE :
( AFP ) ( L'Equipe : Toni ) ( Libération ) ( Mouratoglou via Eurosport ) ( Nouvel Obs ) ( Slate )

DIMANCHE, 9h30 heure française.


POINT DE VUE ANXIEUX :

Bon voilà entre vous et moi j'y crois pas super. Pas que j'ai perdu tout espoir, mais j'ai peu d'espoir.
Dès les 1/4 de finale le tableau se dessinait, et voilà que la finale que tout le monde attendait va se jouer.
On sait tous ce qu'il s'est passé les dernières fois que Rafa a joué Novak en finale, et malheureusement ca n'a jamais été très concluant.
Je crains que le scénario se répète et que Rafa ne parvienne pas à surpasser son adversaire. Qu'il ne trouve pas la solution, et qu'il ne puisse rien faire pour finalement l'emporter.

C'est pour ça que je ne suis pas très enjouée par cette finale, même si bien sur Novak s'est battu comme un loup pour accéder en finale, même si Rafa semble avoir retrouvé cette envie de gagner, même si l'année 2012 est différente...

Mais entre nous, j'ai un peu peur du scénario. Même très peur.

"Hey Rafa, tu penses que tu as une chance de gagner l'Open d'Australie cette année ?
Rafa : Je suis en finale, donc je suppose que j'ai une chance. Mais je sais que cela ne sera pas facile !"
source

(crédit : Yahoo)

Apparemment un super match et un super Rafa.
Je n'ai pas pu voir le match, donc j'ai choisi de vous mettre un article de Carole Bouchard, journaliste à l'Equipe, que j'apprécie beaucoup.

__________Nadal rejoint Federer__________
par Carole Bouchard (L'Equipe)

Rafael Nadal a souffert face à Tomas Berdych mais le n°2 mondial a fini par s'en sortir (6-7 [5], 7-6 [6], 6-4, 6-3). Il jouera sa place en finale face à Roger Federer.

Rafael Nadal a rompu la malédiction des quarts à Melbourne. Il avait abandonné face à Andy Murray en 2010 puis joué et perdu avec une déchirure face à David Ferrer en 2011. En 2012, il s'est retrouvé mené d'un set et balle de deux sets à rien face à Tomas Berdych avant de sortir la tête de l'eau (6-7 [5], 7-6 [6], 6-4, 6-3) après 4h16' de combat. Le Tchèque va sans aucun doute revoir un bon moment cette volée de revers à 6-5 dans le jeu décisif du deuxième set qui a fini dans le couloir au lieu de lui donner une avance de deux sets. Sa chance n'est pas revenue une deuxième fois.

Sur ce match, Nadal s'en est vraiment tiré sur quelques coups de patte et, surtout, grâce à cette rage qui l'a guidé à partir de la fin du premier set. Il a ainsi piqué une colère contre l'arbitre après qu'une balle faute à 5-5 dans le jeu décisif n'ait pas été annoncée alors qu'il ne pouvait plus la challenger. De retour sur sa chaise, il est ainsi passé tout près d'exploser sa raquette. Il a commencé le geste avant de s'arrêter net : non, il ne perdrait pas la tête mardi soir.
Et pourtant il n'a pas eu bonne mine pendant deux sets, assommé par un Berdych des grands jours dont la puissance de frappe et l'esprit offensif poussaient ''Rafa'' dans les bâches. En tête 5-3 puis 5-4 service à suivre, l'Espagnol a de nouveau affiché une grande fébrilité pour perdre son avantage et s'embarquer dans un nouveau combat-loterie face à Berdych. La confiance décidément atteinte depuis des mois, l'Espagnol a dû faire avec un jeu pollué par des fautes inhabituelles et une trop faible longueur de balle. Mais Nadal reste Nadal : il n'a pas abdiqué et s'est révolté.

Nadal en opération reconquête

Les regards inquiets vers son clan ont ainsi petit à petit été remplacés par des yeux noirs de colère et de détermination. Revenu à un set partout, il a hurlé tous poings serrés vers les siens, et jusqu'à la fin du match on a entendu "vamos" après ''vamos'' sortir de sa bouche. Le break à 3-2 dans le troisième set, puis celui d'entrée de quatrième - sur un passing de coup droit en bout de course hallucinant - lui ont donné le soupçon de confiance dont il avait besoin pour se libérer. Et plus les heures défilaient, plus les jambes de Berdych s'alourdissaient et plus la patte gauche de Nadal retrouvait de la longueur, du mordant et de l'audace.

A l'usure et au mental, le champion de Melbourne 2009 a eu le dernier mot et a fini le match avec l'allure d'un vrai candidat au titre. Les doutes sont manifestement toujours là, le coup droit a encore du mal à retrouver la fureur de sa grande époque mais l'envie de briller de nouveau a été plus forte que ça. Cela suffira-t-il pour vaincre Roger Federer, épatant face à Juan Martin Del Potro ? Pas forcément. Mais il se pourrait aussi que cette 11e victoire en 14 duels face à Berdych ait servi de premier déclic pour un cador en opération reconquête.

Entraînement :
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( Gallerie Zimbio )

VIDEOS :
( Fin 1er set, superbe point ) ( Problème de ligne ) ( 4ème set ) ( Résumé ) ( Conférence )